De 1891 à 1941, cinquante ans de faits divers à La Baule... Des noyades, des vols, des accidents, mais aussi des mondanités, des événements sportifs ou culturels, de menus faits de tous les jours pour rappeler qu'à chaque époque, il y eu son lot de scandales, de drames ou de fou-rires...

 

 

                

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1891
Annales de sauvetage maritime 
11 février 1891 



Le Chenil 
02 juillet 1891  M


Annales de sauvetage maritime
01 avril 1891 SM

La Lanterne 25 mars1891

Vélo, Violence


La France vélocipédique  10 aout 1891




1894

La Lanterne 
12 novembre 1894

1898
Le Petit Journal 10 aout 1898


La Lanterne 21 avril 1898

    La Lanterne 22 juin 1898


1901


Revue britannique 01 janvier 1901

















































































































































































































































































































































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et en vrac…

"Ici, c'est très laid"

Lettre du poète Guillaume Apollinaire, 
écrite à La Baule, le 21 août 1913,
à son amante, la peintre Marie Laurencin.

"Ma chère petite Marie, 

Je suis parti pour La Baule le lendemain de mon arrivée à Paris [...]. Voici mon adresse: villa Printania, La Baule (Loire-Inférieure). [...] Le pays est ici très laid, pins et sable, extrêmement pénible pour la marche. Il paraît qu'il y a un monde fou, mais comme la plage a 12 kilomètres de long on dirait qu'il n'y a personne. Nous sommes tout au bout du pays et ce pays est pour ainsi dire sans rues. 

Je m'embête un peu à cause de la rareté du monde. [...] La chaleur est très forte et le soir il fait encore plus chaud à cause des pins qui dégagent beaucoup de chaleur. 

Le chemin de fer est tout près et le premier train me réveille chaque matin. Je prends un bain de mer à 7 heures du matin, beaucoup d'énormes méduses. [...] En somme, le paysage de Villequier était plus fin, plus délicat, plus raffiné même, mais ici profondément lumineux comme je n'en ai pas encore vu depuis la Méditerranée." 

La Baule. Apollinaire a vécu dans une villa bauloise

Ce n’est pas une histoire très connue, mais le poète a fait un séjour à la station, en 1913. Une étape courte mais essentielle. En 2018, on fête le centenaire de la mort de Guillaume Apollinaire.

La villa où Apollinaire aurait séjourné se trouve au 27, avenue de Chateaubriand, à La Baule. Il y aurait même écrit quelques vers. |  

Qui se douterait, derrière ses volets et ses balustrades verts, protégés par un grand pin, de qui a habité dans cette jolie villa bauloise ? C’est un secret assez bien gardé à La Baule. Ce qui n’en est pas un, évidemment, c’est le passage de Guillaume Apollinaire, poète et écrivain, dans la station balnéaire cotée de la Côte d’Amour.

Il y est resté plusieurs jours, et a séjourné dans une villa de choix. Grâce aux écrits et aux recherches de Jacques Doucet, poète décédé le 8 janvier, l’endroit de villégiature n’est plus inconnu. Il se situe au 27, avenue de Chateaubriand.

La villa « Printania »

« Oui, Apollinaire a vécu à La Baule en 1913, à une époque où il était en rupture avec Marie Laurencin » , confirme Philippe Bonnet, journaliste basé à Paris. Il anime le site  Les Soirées de Paris , et a travaillé sur ce sujet. Les recherches menées par Jacques Doucet vont plus loin. Dans son livre  Apollinaire à La Baule, publié en 2000, il retrouve une correspondance entre le poète et Marie Laurencin. « Il évoque une villa Printania. Mais aujourd’hui, la maison en question n’a plus de nom de baptême » , poursuit Philippe Bonnet.

Le journaliste parisien a pu constater que, située non loin de la plage, « c’est une maison de début du XXe siècle, qui devait être neuve d’à peine dix ans lorsqu’Apollinaire y débarqua le 20 août 1913, dans la foulée de son séjour à Villequier en Normandie » .

Jacques Doucet a effectué des recherches sur la vie bauloise d’Apollinaire, compilé dans un ouvrage : « Apollinaire à La Baule ». | STÉPHANE ROCHETTE


Une étape pas si insignifiante pour le poète

Même si Apollinaire n’est resté que quelques jours, La Baule pourrait bien constituer un moment important pour la suite de sa vie. « Il s’y est ennuyé, raconte d’emblée Philippe Bonnet. Mais la villa était louée par la baronne d’Oettingen, la sœur de son ami Serge Férat. » Ces deux compères ont de l’argent. Et, justement, le poète a bien besoin de quelques finances. Sa revue, Les Soirées de Paris , lancée en février 1912, bat de l’aile. Grâce à ces retrouvailles, ils relancent le tout. Serge Férat en devient même directeur artistique. « Comme Apollinaire est mort jeune, à 38 ans, chaque étape de sa vie est essentielle pour comprendre son œuvre. »

En relançant la revue en automne 1913, Apollinaire est donc déjà reparti de la station balnéaire. Mais sans les retrouvailles bauloises, peut-être que Les Soirées de Paris n’auraient pas eu le même rayonnement. « Elle était célèbre jusqu’à New York ! » Et, puis, pas de déception. Le grand poète a tout de même écrit quelques vers sur La Baule. La station l’avait peut-être ennuyé, mais aussi inspiré…

Plus de renseignements sur www.lessoireesdeparis.com : « A La Baule, un homme veille encore sur Apollinaire ».


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